
13 avril 2014
L'humble entrée à Jérusalem
Jésus entre à Jérusalem et le peuple pense accueillir «le prophète de Nazareth» (évangile de Matthieu), le «Règne qui vient, celui de notre Père David» (Marc), le «Roi qui vient au nom du Seigneur» (Luc).
Attendu comme un Messie libérateur pour la société, il ne va pas accepter ce rôle uniquement temporel. Peut-être devinait-il déjà combien cette foule, apparemment si accueillante, allait tomber dans la haine et demander son arrestation et sa mise à mort. Cette foule supportera-t-elle cet homme dont le vrai projet était de faire connaître l'amour de Dieu, au-delà des rites asséchants et des lois mortifères renfermées sur elles-mêmes?
Rentré à dos d'âne, signe de grande humilité, dans la cité, Jésus annonce déjà son refus de venir un puissant de son temps. Il refuse de revêtir le manteau du pouvoir. Quel signe parlant!
Semaine sainte, semaine de toutes les tragédies,
Semaine où sont entremêlés peurs et foi, trahison et don,
Semaine où survient la mort et où jaillit la résurrection.
Source : François Wernert, Chemin de Pâques. Donnez vie à votre baptême, Éditions du Signe, 2014.
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