
23 février 2014
La restauration en art
Oui, nous parlons d'œuvres d'art lorsque nos yeux se posent sur les fresques de Guido Nincheri, artiste peintre, fresquiste, maître verrier et architecte, à qui M. le curé Oscar Pierre Gauthier a confié la décoration de l'église Saint-Léon. Une œuvre imposante, de toute beauté qui rappelle ce qu'un concitoyen de Nincheri, bien longtemps avant lui, avait entrepris et mené à terme dans la Chapelle Sixtine.
On a entendu parler des travaux importants effectués pour restaurer les fresques dans cette chapelle du Vatican il y a quelques années. Les travaux à faire à Saint-Léon ne se comparent pas mais, lorsqu'il est question de restauration, la comparaison tient. Abimées par des infiltrations d'eau, les fresques nécessitent l'intervention d'un spécialiste et des heures réparties sur plusieurs semaines. Le devis reçu au secrétariat de la paroisse fixe un chiffre qui peut paraître astronomique, 300 000 $, mais tout est justifié.
Or, la paroisse a reçu, depuis le début de janvier 2014, un engagement annoncé à la fin de 2013, de 20 000 $ par année, 2013, 2014, 2015, de la part d'une grande entreprise qui a pris fait et cause pour les fresques. Avons-nous besoin de dire que ce don important donne un sérieux coup de pouce à la campagne majeure de financement lancée le 17 septembre dernier. L'objectif fixé alors était de 500 000 $, car la campagne inclut des réparations autres, tel qu'indiqué dans le dépliant déposé aux domiciles des paroissiens : compléter la restauration de la toiture du presbytère, trouver une solution aux infiltrations d'eau dans le clocher pour le restaurer en vue de l'étanchéité recherchée depuis des années, les coûts rattachés à cette seule réparation s'élevant, d'après les experts, à quelques centaines de milliers de dollars.
Étant donné le montant à consacrer à tous les travaux à faire, l'objectif est désormais 600 000 $. Devant l'ampleur de la tâche, le comité de financement du Conseil de Fabrique se réunit à toutes les semaines depuis des mois et continuera à le faire en 2014, afin de mettre à jour sa stratégie de sollicitation et de collecte de fonds. Il a bon espoir de trouver d'ici 2015 tout l'argent qu'il faut pour rencontrer les besoins de la paroisse.
Rappelons que l'église Saint-Léon a 113 ans, qu'elle est devenue patrimoniale en 1997, lieu historique national, tel que décrété par le ministère du Patrimoine canadien, et que les marguilliers doivent, au nom des paroissiens, veiller à son entretien et aux réparations nécessaires à sa conservation. Son comité de financement agit en conséquence.
D'autres nouvelles trouveront place dans les éditions futures du Semainier paroissial, et nous vous invitons à en prendre connaissance, d'autant plus qu'une rencontre publique est en préparation, ainsi qu'un photo-montage qui paraîtra sur le site web de la paroisse, afin de bien expliquer le travail à faire au niveau des fresques. Nous y reviendrons. Merci.
Niquette Delage, au nom du Comité de financement
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