
9 mars 2014
Info sur la campagne de financement
Faire appel aux paroissiens de Saint-Léon dans le but de les amener à s'engager à verser, année après année, 2014, 2015 et 2016, une contribution au fonds d'entretien de l'église est, à la fois, une nécessité et une joie. Pourquoi une joie? Parce que nous sommes tous joyeux de converger aussi souvent que nous le voulons vers notre église Saint-Léon, un lieu attrayant et accueillant. Nous savons que nous sommes attendus à bras ouverts. Nous savons que les ressources de la paroisse sont consacrées à tout ce qui nous tient à cœur.
Une responsabilité collective
C'est ainsi que, dans sa démarche actuelle, le Comité de financement de Saint-Léon, appuyé en cela par le Conseil de Fabrique, a choisi le thème de l'amour. L'amour du beau, l'amour du travail bien fait, l'amour que l'on voue à une belle cause qui mérite d'être soutenue étant donné les enjeux. S'il est vrai que dans les rencontres, où la philanthropie occupe le premier rang des discussions, on parle surtout de causes qui parlent au grand public: les dons ne se calculent plus lorsqu'il est question de soutenir les enfants malades, les adultes aux prises avec des cancers, des maladies dégénératives et autres. C'est bien connu: la recherche a besoin de soutiens financiers importants. Parfois, il y a des succès retentissants. Parfois, les étapes franchies laissent entrevoir la lumière au bout du tunnel, un processus à long terme. Mais, toujours, c'est la disparition des maladies qui anime la volonté de chercher leurs causes et les façons de les guérir, aussi rapidement que possible.
Une restauration délicate
À Saint-Léon, on parle de toute autre chose, de l'amour voué à notre lieu de culte. C'est le catalyseur des initiatives prises au niveau des réparations, des restaurations incontournables. Le dépliant de la campagne majeure de financement de septembre 2013 fait allusion aux travaux de restauration des fresques de l'artiste Guido Nincheri, dont il a été question dans notre rapport préliminaire publié dans Le Semainier des 16 et 23 février 2014. Voici de l'information supplémentaire: dans certains cas, il ne suffira pas de toucher les images peintes sur le plâtre frais pour en éliminer ce qui les a abîmées. Il faudra d'abord réparer le plâtre lui-même, donc les couches successives appliquées avant que le pinceau de l'artiste restaurateur restaure ces fresques-là. Un travail de précision, de longue haleine pour recréer les conditions qui existaient au moment où Guido Ninchéri a créé son œuvre à nulle autre pareille au Canada. Peindre sur du plâtre frais…une technique inhabituelle, délaissée en Europe depuis un bon moment lorsque l'artiste a décidé de s'en servir pour décorer Saint-Léon. Et, c'est ainsi que les fresques de notre église méritent une attention toute spéciale.
Notre sollicitation de soutien financier pour la bonne cause se poursuit, et nous faisons appel à votre générosité pour accomplir la restauration des fresques, rendue nécessaire par l'infiltration d'eau inopportune, mais bien réelle. Nos remerciements à vous tous qui appuierez notre demande.
Niquette Delage, au nom du Comité de financement
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