Paroisse Saint-Léon
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Paroisse Saint-Léon de Westmount
4311 boul De Maisonneuve Ouest
Westmount (QC)  H3Z 1L1

Téléphone : 514-935-4950
Télécopie : 514-935-8997
Courriel : pec@bellnet.ca

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Équipe pastorale
• Curé : Yves Guillemette
• Prêtre collaborateur : Jean-Chrysostome Zoloshi

Secrétariat
• Secrétaire : Lucie Grégoire
• Horaire du bureau :
    Lundi : 9 h. à midi; 14 h. à 16 h.
    Mardi, mercredi, jeudi : 14 h. à 16 h.

Horaire des célébrations eucharistiques
• Semaine :
    Mercredi et jeudi : 17h15 
• Fin de semaine :
    Samedi : 17 h.
    Dimanche : 10h30 

Inscription aux parcours de catéchèse
• Courriel : catsaintleon@gmail.com
• Coordonnatrice : Niquette Delage

Soutien aux activités 
• Uditha Liyanage, concierge
• Pierre Paré
 

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6 mars 2023

Le Café rencontre du dimanche 12 mars

Nous poursuivons nos cafés rencontres mensuels. Le prochain aura lieu le dimanche 12 mars, après la messe vers 11h30. Nos échanges seront inspirés par la 4e proposition de la synthèse provinciale de la démarche synodale, qui porte sur la gouvernance dans l’Église.

Quatrième proposition

Pour une gouvernance co-responsable clercs-laïcs et hommes-femmes ; la prise de décision, les ministères ordonnés, le rôle des femmes.

Tous les rapports affirment l’importance d’une gouvernance ecclésiale formulée en termes de co-responsabilité clercs-laïcs et hommes-femmes.

• Sur le thème de la gouvernance, de nombreuses insatisfactions s’expriment. « L’Église est encore pyramidale. » Certains modes de fonctionner d’évêques illustrent que l’autorité vient d’en-haut. « Il faudrait qu’il y ait plus de participation des fidèles dans les décisions, qu’il y ait plus de communication. » Les chrétiens et chrétiennes se plaignent du cléricalisme (des prêtres ou évêques qui décident seuls et exercent des abus subtils d’autorité) qui est encore très présent au détriment de la prise en compte des laïcs et, particulièrement, des femmes. « Il y a un sentiment que nous ne travaillons pas assez ensemble, c’est chacun de son côté. » Sur un thème plus précis, des gens signalent du racisme à l’égard des prêtres venus de l’étranger.

Face à ces constats, l’expérience synodale vécue au cours de ces derniers mois a permis d’entrevoir que le cléricalisme peut être dépassé par une participation accrue de nombreux laïcs. À cela s’ajoute le fait que l’expérience de co-responsabilité mise en œuvre dans plusieurs diocèses depuis longtemps au Québec, montre que des laïcs, dont des femmes, peuvent avoir leur place dans l’animation et la gouvernance des diocèses. Cette situation permet de réaffirmer un certain nombre de convictions.

• Tout d’abord, il n’est plus possible d’exercer la gouvernance de l’Église comme cela a été fait pendant très longtemps. Les gens veulent que se poursuive et se développe davantage une gouvernance de l’Église sous forme de co-responsabilité ministres ordonnés-laïcs et hommes-femmes : « L’attitude de plusieurs membres du clergé porte à penser que ceux-ci ne croient pas assez en la force de leur ministère sacerdotal et en la vocation baptismale des laïcs. Les laïcs sont appelés à une présence active et valorisante à ce service. » « L’Église devrait être conduite par des hommes et des femmes. Il y a manifestement un manque de formation afin d’exercer convenablement la participation de tous dans le service de l’autorité. »

Étant donné les nouvelles avancées sociales, certains s’inspirent de la culture d’entreprise et vont même jusqu’à parler de gouvernance démocratique et de gestion de relations de coopération. Ce nouveau modèle permet de prendre véritablement en compte un facteur primordial : le facteur humain.

La coresponsabilité est parfois difficile parce qu’il y a encore trop d’appropriations du pouvoir. « L’autoritarisme n’est pas l’apanage des clercs. En effet, certains membres laïcs conduisent leur mission avec autorité sur les paroissiens et fragilisent ainsi la relation avec Dieu et l’investissement de tous. »

• Le processus décisionnel doit être revu à la lumière d’un mode synodal de fonctionnement qui permet de nous mettre résolument à l’écoute de l’Esprit qui parle par tous les membres de la communauté ecclésiale. « Le discernement doit s’opérer davantage dans la prière personnelle et communautaire. L’Esprit qui permet de discerner passe par des événements et des personnes auxquels il faut être particulièrement attentif. » « Grâce à la prière, nous favorisons un climat de confiance mutuelle et d’ouverture. » De plus, l’attitude de chacun est importante puisqu’il faut, dès le départ, « être habité du désir de mettre en commun nos idées sans y être attaché pour le bien de l’ensemble de la communauté. » Il est important d’accompagner et d’encourager les gens dans les fonctions de leadership.

Lors de rassemblements diocésains auxquels des rapports font écho, revient souvent la proposition de « remettre en question l’accès aux ministères ordonnés (accès aux femmes, accès aux hommes mariés, etc.) et de favoriser l’égalité hommes et femmes en Église dans les rôles et responsabilités qui sont officiellement confiées ». « La question des ministères revient alors constamment comme un aiguillon ».

• C’est dans cette section sur la gouvernance que nous incluons les nombreux appels à prendre en compte et à faire évoluer la place et le rôle des femmes dans l’Église. Notons d’emblée que les Églises au Québec ont une grande tradition d’intégration des femmes à toutes les fonctions et niveaux de la vie de l’Église. Comme le dit un participant : « Le constat de la présence des femmes dans des structures diocésaines fait désormais partie du patrimoine génétique de l’Église québécoise. »

Malgré cet état de fait, les chrétiens et chrétiennes désirent une Église davantage à l’écoute des femmes. « Il est important qu’elles aient une plus grande visibilité dans le leadership et la formation. » L’accès des femmes à toutes les fonctions ecclésiales est continuellement réclamé. « La discrimination dont elles font l’objet dans l’Église catholique en général est dissonante avec notre société où l’égalité entre les hommes et les femmes est inscrite dans la loi et acquise dans la pratique. “La place des femmes dans l’Église est une question déterminante pour l’avenir de l’Église dans une société comme la nôtre.” “L’Église ferait preuve de plus d’empathie si les femmes y détenaient de vraies responsabilités.” Le nous ecclésial est actuellement appauvri.

La fréquence des revendications entourant la place et le rôle des femmes dans l’exercice des responsabilités nous conduit à bien mettre en lumière le changement qui est régulièrement demandé : celui de l’accès des femmes aux ministères ecclésiaux ordonnés. “La femme au même titre que l’homme devrait avoir accès au ministère ordonné, si tel est son appel.” “Il y a manifestement une urgence aiguë afin que l’on rende accessibles les ministères ordonnés aux femmes, en commençant par le diaconat permanent.” “L’épouse pourrait recevoir l’ordination diaconale au même titre que son conjoint, si elle en a reçu l’appel.” La possibilité récemment donnée aux femmes dans les ministères institués du lectorat et de l’acolytat fait pâle figure. Ces ministères suscitent rarement, pour le moment, de grands enthousiasmes.